Mes souvenirs  ...

Le Mertcha Joseph (Steulet) sa femme Marie , 1 fille Thérèse ma maman et Charles ( Grillon ) qui arrive à l'age de 6 ans orphelin de Charmoille ( j'en parle plus tard).Mon grand-père , comme les autres artisans avait 3 vaches ,génisses, en plus quelques truies, il revendait les petits cochons.A cette époque à la nouvelle entrée scolaire bien des familles accueillaient des suisses allemands de 9ème année pour apprendre le français, c'étaient des bons bras de plus à la ferme.Mes grands-parents en ont accueillis plusieurs.Je reviens à mon grand-père, surtout pas un facile (un dur ! ), actuellement encore au village , certains témoignent, jeunes en ce temps là, pour un pied de cheval mal tenu rentrait à la maison avec l'ongle du pouce noir !Comme quelques uns il chiquait et en mettait partout!I Il avait transformé une voiture Ford pour en faire un tracteur-auto, avec deux boîtes de vitesses, cette mécanique pouvait atteindre 60 km/h à la descente, c'était le deuxième au village. Quelle fierté pour moi entre les jambes de mon grand-père de tenir une fois le volant. Le premier de ces véhicules appartenait au restaurateur qui ferra l'objet d'un prochain sujet. Avec mon papa il posait les cercles sur les roues en bois !La forge allumée, le fer rouge sur l'enclume, à coups de marteaux le métal prenait des formes diverses....une pioche, une série de clameaux et surtout des haches estampillées à ses initial JSVers 1960 arrivent aussi les premiers petits tracteurs agricole, donc une aubaine pour Joseph,sortiront de la forge les premiers chars à pneus et petites bétaillères, construisait des barrières et autres...Chaque année les chevaux du village passaient au contrôle militaire à la rue du Tiètre (Ali Theurillat) une fournaise ambulante à pédale pour entretenir rouge la plaque CH appliquée sur la fesse du cheval, parfois l'animal était récalcitrant, une odeur particulière de poils et de peaux brûlés se répandait sur la place. Cette tâche était aussi celle du maréchal, nous enfants celle d'actionner la pédale de la fournaise. Cette pratique de marquage est actuellement interdite !.La maison avait 2 appartements, celui de la (vieille Marie) décédée donc disponible, servi de fumoir à viande, sous la voûte de cuisine il fallait entretenir la fumée, pour les jambons et le lard, une chambre était réservée pour les saucisses notre travail était de surveiller qu'il y aie toujours de la fumée, bien des gens du village amenaient leurs viande de porcs en été il fallait faire attention aux mouches !Certaine fois elles s'attaquaient à l'os du jambon.

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